Le phénomène prend de l’ampleur : les cryptomonnaies s’imposent peu à peu dans le haut de gamme immobilier. Et Miami, toujours en avance d’une tendance, en devient la vitrine mondiale. Dernier exemple en date : une transaction intégralement réalisée en Bitcoin, orchestrée par Barnes Miami entre un développeur américain et un investisseur francophone.
Un bien de prestige réglé en Bitcoin
Dans une résidence de standing située en plein centre de Miami, un appartement haut de gamme vient d’être cédé pour 528 900 dollars, réglés intégralement en cryptomonnaie. L’acheteur, un entrepreneur français familier de l’écosystème blockchain, a déboursé 5,186 BTC (au cours de 102 000 $ l’unité) pour acquérir le bien.
« Pour le vendeur, c’était une manière d’attirer une clientèle moderne et internationale. Pour l’acheteur, une transaction fluide et immédiate, sans reconversion ni délai bancaire », explique Enzo Rosani, directeur associé de Barnes Miami.
Crypto-friendly : Miami accélère sa mutation numérique
Cette opération n’est pas isolée. Miami attire une nouvelle génération d’acheteurs, entrepreneurs tech, investisseurs blockchain ou early adopters de la finance décentralisée. Des profils généralement âgés de 25 à 45 ans, mobiles, connectés, à l’aise avec les outils numériques et peu enclins à attendre les délais du système bancaire traditionnel.
Pour eux, la cryptomonnaie est un levier patrimonial naturel, y compris pour des acquisitions prestigieuses. « Nous recevons de plus en plus de demandes d’Européens qui souhaitent utiliser leurs cryptos pour acheter à Miami. La ville est perçue comme stable, ouverte et favorable à l’innovation », confirme Enzo Rosani.
Le cadre local y est pour beaucoup : sous l’impulsion de son maire Francis Suarez, Miami multiplie les initiatives pro-crypto. Paiement des salaires en Bitcoin, événements phares comme Bitcoin Miami, présence d’acteurs majeurs de la blockchain… Tout concourt à faire de la ville un hub mondial de la finance numérique.
Rapidité, sécurité, différenciation : la promesse des ventes crypto
Aux États-Unis, les transactions immobilières en cryptomonnaie se structurent désormais aisément :
→ soit via une conversion en dollars lors du closing ;
→ soit, comme dans cette vente BARNES, en wallet-to-wallet, avec transfert direct des fonds en cryptoactifs entre acheteur et vendeur.
Les étapes classiques — signature, due diligence, transfert de titre — sont conservées. Mais le paiement gagne en rapidité, en confidentialité et en efficacité. Dans certains cas, il s’effectue via smart contract ou plateformes spécialisées, garantissant la traçabilité et la sécurité de l’opération.
Côté vendeur, accepter une cryptomonnaie permet de capter une clientèle agile et internationale, souvent disposée à acheter rapidement et avec des budgets confortables. Libre à lui ensuite de convertir tout ou partie en dollars, ou de conserver ses actifs numériques selon sa stratégie.
Une niche aujourd’hui, une norme demain ?
Encore marginales — moins de 1 % des ventes immobilières aux États-Unis — les transactions en crypto connaissent une croissance rapide, surtout sur le segment premium. Pour BARNES, le mouvement est lancé.
« Je suis convaincu que d’ici cinq ans, entre 5 et 10 % des ventes haut de gamme intégreront une part de crypto », anticipe Enzo Rosani. « Comme le digital il y a dix ans, la crypto s’imposera naturellement dans les stratégies de vente. »
Précurseur sur cette transformation, Barnes Miami a structuré une offre sur-mesure, formé ses équipes aux spécificités réglementaires et techniques, et déjà finalisé plusieurs ventes 100 % crypto.
« Notre mission est d’anticiper les usages de demain. La crypto en fait pleinement partie, et nous l’intégrons dans notre accompagnement global avec la même exigence de qualité, de sécurité et de service », conclut Enzo Rosani.